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LUNDI 1er JUILLET DEPORTEE VERCORS
Sur ma fidèle monture, je m'évade vers l'infini des monts du Vercors,
Là où la fraîcheur matinale caresse le visage comme un doux souvenir. Le Col de la Bataille se dresse, majestueux et impérieux, Ses pentes abruptes défiant l’âme et les muscles, l’appelant à la conquête. Au sommet, le regard s’épanouit, embrassant les vallées secrètes, Où la nature chuchote ses mystères aux esprits éveillés.
Puis vient le Col de la Machine, énigmatique et mystérieux, Ses lacets sinueux serpentant dans un écrin de verdure.
La descente vertigineuse nous mène au Goulet de Laval, Un couloir étroit sculpté par le temps, gardien des secrets d’antan.
Les roues filent, légères, sur le ruban d'asphalte, Portées par le souffle du vent, messager des montagnes.
St Jean en Royans apparaît enfin, oasis de sérénité, Où l’âme du voyageur trouve un repos bien mérité.
Chaque pédalée, chaque montée, chaque descente, Racontent l’histoire d’un cœur battant en harmonie avec la terre. Le Vercors, royaume de roches et de rêves, Où chaque sortie est une poésie en mouvement,
Un hommage à la liberté, à la nature, et à la vie.
JEUDI 18 JUILLET LES VINCENT
En ce jeudi 18 juillet, jour radieux, où l’aube déployait ses premières lueurs, notre valeureuse troupe de cyclistes s’apprêtait à quitter Échirolles, en quête d’aventures et de douceurs champêtres. L’air matinal, encore frais, portait la promesse d’une journée inoubliable, et déjà, les roues frémissaient d’impatience sur le bitume.
Notre périple nous mena tout d’abord vers La Croix Bayard, où les ombres des arbres centenaires dansaient sous le souffle léger du vent. Les conversations joyeuses s’entremêlaient au chant des oiseaux, tandis que les kilomètres défilaient sous nos pédales alertes.
À St Étienne de Crossey, le soleil grimpait haut dans le ciel, dorant les paysages d’une lumière douce et chaleureuse. Là, la nature nous offrit un spectacle grandiose, où les collines et les vallées semblaient se succéder en une harmonieuse symphonie. La route, telle un ruban d’argent, nous guida ensuite vers St Laurent du Pont, où l’écho de nos rires résonnait dans les ruelles paisibles de ce charmant village.
Mais ce n’était qu’un prélude à la majesté qui nous attendait à St Pierre d’Entremont. L’ascension vers Les Vincent, redoutable et exigeante, testait notre endurance et notre détermination. Chaque coup de pédale était une victoire contre la fatigue, chaque virage dévoilait des panoramas plus sublimes encore. Nos esprits s’élevaient à la hauteur de ces cimes, où le monde semblait s’étendre à l’infini, vaste et splendide.
Enfin, notre destination ultime apparut, telle une oasis de réconfort après l’effort. Chez Guy de la Douillette et sa dévouée épouse, l’accueil fut des plus chaleureux. Leurs sourires bienveillants et leurs mets savoureux récompensaient nos âmes et nos corps fatigués. Le casse-croûte, simple mais généreux, ravivait nos forces et nos cœurs, tandis que les récits de nos aventures du jour alimentaient les discussions animées.
Ainsi, cette sortie cyclo se grava dans nos mémoires, non seulement comme un défi surmonté, mais aussi comme une ode à l’amitié et à la beauté des terres parcourues. Car dans chaque coup de pédale, dans chaque souffle partagé, résonnait l’écho de l’esprit du club, célébrant la grandeur et la simplicité de la vie. Y.P.
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